1 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
1 je quittais Genève pour l’Amérique. Intermède New York , fin 1942 … mais sachez-le : nous n’étions pas absents de vous plu
2 une et rose dans un chaos géométrique, c’est bien New York … Si je me retourne un peu sur ma terrasse, voici la perspective de l’
3 roiseur défilait, tout l’équipage en fête saluant New York d’adieux, filant pavois au vent vers l’Europe et la guerre… Mémoir
4 ns le futur que j’anticipe. Je me promène dans un New York déjà quitté, récapitulant mes regrets… Nostalgie de cette avenue, à t
5 ardé ? me demandent-ils non sans inquiétude. — Et New York donc ? Si vous y connaissez des chambres libres, faites-moi signe. (C
6 s en écho. Je ne savais plus, après ces années de New York , qu’il y a des cloches qui sonnent les heures aux villes, et qui s’ac
2 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
7 ie de l’enfant. Le seul vin suisse qui se vende à New York , mais à quel prix ! c’est le Neuchâtel blanc. (On voit sur l’étiquett
3 1940, Articles divers (1938-1940). Un fondateur de la Ligue du Gothard part pour quatre mois aux États-Unis : M. Denis de Rougemont nous dit… (23 août 1940)
8 ition réduite pour un récitant, à l’Exposition de New York . Ce voyage, on le voit, est sérieusement motivé et ne signifie nullem
4 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Veille d’élection présidentielle (14 novembre 1940)
9 d’élection présidentielle (14 novembre 1940)h New York , 25 octobre. La campagne électorale qui prendra fin au moment où cet
5 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Santé de la démocratie américaine (17 janvier 1941)
10 e la démocratie américaine (17 janvier 1941)i New York , décembre J’étais à Times Square, au cœur de Manhattan, le soir de l
11 ncée d’une voix forte : « Ici Radio municipale de New York , cité de 7 millions et demi d’habitants, bénéficiant de la liberté dé
6 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). New York alpestre (14 février 1941)
12 New York alpestre (14 février 1941)c Personne ne m’avait dit que New York e
13 (14 février 1941)c Personne ne m’avait dit que New York est une île en forme d’un gratte-ciel couché. C’est la ville la plus
14 urélevées. Personne ne m’avait dit, non plus, que New York est une ville alpestre. Je l’ai senti le premier soir, quand le solei
15 . Les Américains des plaines de l’Ouest, venant à New York , ont coutume de se plaindre de l’inhumanité que revêtent ici le clima
16 ain de la préhistoire de quelque avenir démesuré. New York , janvier 1941. c. « New York alpestre », Gazette de Lausanne, Lausa
17 e avenir démesuré. New York, janvier 1941. c. «  New York alpestre », Gazette de Lausanne, Lausanne, n° 44, 14 février 1941, p.
7 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). La route américaine (18 février 1941)
18 t plus rien ajouter aux plus hauts gratte-ciel de New York , à ces grandiloquents témoins de la crise de 1929, où les affaires pé
8 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Religion et vie publique aux États-Unis (18 février 1941)
19 vie publique aux États-Unis (18 février 1941)j New York , février J’ai fait une découverte sur les États-Unis : c’est qu’il n’
20 ofesseur du Séminaire de théologie protestante de New York  : j’y trouve d’autres professeurs et des étudiants, bien sûr, mais au
9 1942, La Part du diable (1944). Le diable démocrate
21 and malentendu que symbolise la déesse du port de New York , en éclairant sans condition tous les humains. Regardez-là : cette dé
22 Le voyageur et l’émigré qui défilent en rade de New York devant le symbole dressé sur un ciel commercial de la Liberté aux yeu
10 1942, La Part du diable (1982). Introduction. Que la connaissance du vrai danger nous guérit des fausses peurs
23 tant à l’action du seul être qui s’en réjouisse. New York , janvier 1942. 1. Il s’agit de Jacques Maritain. Le dialogue eut li
24 aritain. Le dialogue eut lieu en décembre 1941, à New York .
11 1942, La Part du diable (1982). Le diable démocrate
25 and malentendu que symbolise la déesse du port de New York , en éclairant sans condition tous les humains. Regardez-la : cette dé
26 Le voyageur et l’émigré, qui défilent en rade de New York devant le symbole dressé sur un ciel commercial de la Liberté aux yeu
12 1943, Articles divers (1941-1946). Angérone (mars 1943)
27 lons le langage du Jour. d. « Angérone », VVV, New York , n° 2-3, mars 1943, p. 69-70.
13 1943, Articles divers (1941-1946). La gloire (mars 1943)
28 comme la gloire ! 1938 e. « La gloire », VVV, New York , n° 2-3, mars 1943, p. 71-73.
14 1943, Articles divers (1941-1946). Mémoire de l’Europe : Fragments d’un Journal des Mauvais Temps (septembre 1943)
29 oire de l’Europe », Revue de la Pensée française, New York , septembre 1943, p. 22-29.
15 1944, Articles divers (1941-1946). Un peuple se révèle dans le malheur (février 1944)
30 lui, de la France et de sa résistance. J’ai vu à New York la plupart de ces films qui empruntent leur sujet à certains épisodes
16 1944, Articles divers (1941-1946). L’attitude personnaliste (octobre 1944)
31 k. « L’attitude personnaliste », Le Monde libre, New York , Montréal, n° 3, octobre 1944, p. 69-72.
17 1944, Articles divers (1941-1946). Ars prophetica, ou D’un langage qui ne veut pas être clair (hiver 1944)
32 Hémisphères : revue franco-américaine de poésie, New York , n° 4, hiver 1944), p. 3-9.
18 1944, Les Personnes du drame. Note de l’auteur
33 mme de tous ceux que j’ai signés jusqu’à ce jour. New York , 1944.
19 1944, Articles divers (1941-1946). Les règles du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)
34 gles du jeu dans l’art romanesque », Renaissance, New York , n° 2-3, 1944-1945, p. 275-283.
20 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Le mensonge allemand (16 août 1945)
35 Le mensonge allemand (16 août 1945)g New York , août. « Quelques-uns de mes meilleurs amis sont des Juifs… » commen
36 art, quelques très bons amis allemands réfugiés à New York depuis la guerre ou depuis 1933. Nous n’en sortirons donc jamais par
21 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Un climat tempéré (22 août 1945)
37 Un climat tempéré (22 août 1945)h New York , août Une nouvelle vague de chaleur sur New York, et voici les balco
38 New York, août Une nouvelle vague de chaleur sur New York , et voici les balcons, les terrasses, les jardins suspendus jusqu’au
39 à l’extrême, souvent brutal. Comme chaque jour à New York , je pense à la planète. Mais je ne puis penser aujourd’hui qu’aux cli
22 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Le dernier des Mohicans (11 octobre 1945)
40 omité pour les étudiants pauvres et démocrates de New York , qu’elle voudrait arracher au « totalitarisme », entendez aux idées c
41 us sommes ici un peu plus près de Montréal que de New York . L’hôtel se nomme le Sagamore. Un avis discret à l’entrée disait l’an
42 races se mêlent, où l’argent seul existe… On voit New York et Chicago, Pittsburg sans doute. Qu’on n’oublie pas l’esprit qui règ
23 1945, Carrefour, articles (1945–1947). L’Amérique de la vie quotidienne (19 octobre 1945)
43 ut sera contradictoire et rien ne sera suffisant. New York a les plus hauts gratte-ciel du monde, c’est vrai. Mais Le Corbusier,
24 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Le savant et le général (8 novembre 1945)
44 t le général (8 novembre 1945)k À une heure de New York , à Princeton où je suis en train de m’installer, tout respire une pai
25 1945, Carrefour, articles (1945–1947). Hollywood n’a plus d’idées (13 décembre 1945)
45 projeté dans une petite salle de rétrospective, à New York , me semble en comparaison fait de bric et de broc et de ficelles part
46 qu’ils s’en doutent. L’importance des studios de New York s’accroît sans cesse. On parle d’un nouveau centre de production qui
26 1945, Carrefour, articles (1945–1947). Les enfants américains réclament des bombes atomiques (20 décembre 1945)
47 et les rayons de jouets sont déjà presque vides à New York . La conversion des tanks et des forteresses volantes en pacotille de
48 Saint-Jean-de-Dieu, siège de l’évêque anglican de New York . Dix mille personnes y chanteront des hymnes avant la procession du c
49 e 31 décembre, nous perdrons le meilleur maire de New York . Et Roosevelt n’est pas remplacé… Et toutes les utopies prévues par l
27 1945, Articles divers (1941-1946). Présentation du tarot (printemps 1945)
50 — Le Grand Arcane, 1898. — Transcendental Magic, New York , 1938. Romain Merlin : Tarot, Paris, 1870. Papus (Gérard Encausse) :
51 Case : An introduction to the study of the Tarot, New York , 1920. — Two Courses of the Tarot, Washington, 1928. — The Book of To
52 , 1934. Ouspenski : A New Model of the Universe, New York , 1930. A. E. Thierens : The General Book of the Tarot. Manley Hall 
53 Hémisphères : revue franco-américaine de poésie, New York , n° 5, printemps 1945, p. 31-43.
28 1946, Articles divers (1941-1946). Dialogues sur la bombe atomique : La pensée planétaire (30 mars 1946)
54 mique : La pensée planétaire », Pour la Victoire, New York , n° 13, 30 mars 1946, p. 1-2.
29 1946, Carrefour, articles (1945–1947). Deux presses, deux méthodes : l’Américain expose, le Français explique (4 avril 1946)
55 ançais, qui viennent ici, en tombent d’accord. New York a neuf journaux, Paris en a… Le correspondant-américain-à-l’étrang
56 s’oppose enfin à la multiplication des journaux. New York , pour sept millions d’habitants, ne possède que neuf grands journaux 
30 1946, Articles divers (1941-1946). Dialogues sur la bombe atomique : La paix ou la bombe (20 avril 1946)
57 omique : La paix ou la bombe », Pour la Victoire, New York , n° 16, 20 avril 1946, p. 1-2.
31 1946, Le Figaro, articles (1939–1953). Pour la suppression des visas (23 avril 1946)
58 est là : nous allons en dix heures de Lisbonne à New York au Pacifique. Un très long voyage aujourd’hui nous ramènerait nécessa
32 1946, Articles divers (1941-1946). Dialogues sur la bombe atomique : Post-scriptum (27 avril 1946)
59 mbe atomique : Post-scriptum », Pour la Victoire, New York , n° 17, 27 avril 1946, p. 1-2.
33 1946, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Monsieur Denis de Rougemont, de passage en Europe, nous dit… [Entretien] (4 mai 1946)
60 quelque sorte perdu de vue ? J’ai surtout habité New York , à part les quatre mois que j’ai passés en Argentine à faire les conf
61 s. La vie intellectuelle était donc fort active à New York  ? Au point que trois maisons françaises d’édition s’y sont fondées pe
62 part. C’est un résumé de la planète. On se sent à New York , en particulier, si cosmopolite aujourd’hui, comme au centre du monde
34 1946, Articles divers (1941-1946). Faut-il rentrer ? (4 mai 1946)
63 est là : nous allons en dix heures de Lisbonne à New York , de New York au Pacifique. Un très long voyage aujourd’hui nous ramèn
64 s allons en dix heures de Lisbonne à New York, de New York au Pacifique. Un très long voyage aujourd’hui nous ramènerait nécessa
65 e ? t. « Faut-il rentrer ? », Pour la Victoire, New York , n° 18, 4 mai 1946, p. 1-2.
35 1946, Journal de Genève, articles (1926–1982). Journal d’un retour (11-12 mai 1946)
66 ardé ? me demandent-ils non sans inquiétude. — Et New York donc ? Si vous y connaissez des chambres libres, faites-moi signe. (C
67 eurs en écho. Je ne savais plus, après six ans de New York , qu’il y a des cloches qui sonnent les heures, et qui s’accordent à l
36 1946, Articles divers (1941-1946). « Selon Denis de Rougemont, le centre de gravité du monde s’est déplacé d’Europe en Amérique » (16 mai 1946)
68 e l’Amérique la moins éloignée de l’Europe. Si de New York vous passez dans le Middlewest, ou en Californie, ou à La Nouvelle-Or
69 ’observer de fortes nuances dans la civilisation. New York constitue un excellent poste d’observation, parce que ses habitants y
70 e toutes les Amériques et de tous les continents. New York résume un peu les États-Unis… Mais un jugement d’ensemble est impossi
71 ’est déplacé en Amérique ? Très nettement. Vue de New York , l’Europe constitue une espèce de glacis ou s’affrontent le monde ang
37 1946, Journal de Genève, articles (1926–1982). Journal d’un retour (fin) (18-19 mai 1946)
72 gloire de lumière le premier appareil arrivant de New York . Il repartit trente minutes plus tard, emportant un espoir raisonnabl
38 1946, Combat, articles (1946–1950). Ni secret ni défense (19-20 mai 1946)
73 d’un mauvais pas, envoie deux ou trois bombes sur New York . (Je prends l’exemple le plus invraisemblable, pour qu’on n’aille pas
39 1946, Le Figaro, articles (1939–1953). Demain la bombe, ou une chance d’en finir avec la terre (30 juin 1946)
74 les, de dimensions continentales. Un physicien de New York a cru de son devoir d’avertir son gouvernement que l’évaporation inst
40 1946, Combat, articles (1946–1950). Bikini bluff (2 juillet 1946)
75 la semaine dernière. Les habitants de Londres, de New York , de Leningrad et de Paris ne seront point protégés aussi méthodiqueme
41 1946, Articles divers (1941-1946). L’Américain croit à la vie, le Français aux raisons de vivre (19 juillet 1946)
76 inventent Un ingénieur français, débarquant à New York , déclare que son pays vient de construire l’avion le plus rapide du m
77 aux gratte-ciel, l’ère en est bien passée. Sauf à New York , ils ne sont pas rentables. Comment ils sont scrupuleux ou non
42 1946, Articles divers (1941-1946). Réponse à l’enquête « Les travaux des écrivains » (24 août 1946)
78 iable , dont deux versions différentes parurent à New York en 1940 ad et en 1944. Il s’agit, bien entendu, de la version définit
43 1946, Articles divers (1941-1946). En 1940, j’ai vu chanceler une civilisation : ce que l’on entendait sur le paquebot entre Lisbonne et New York (21 septembre 1946)
79 l’on entendait sur le paquebot entre Lisbonne et New York (21 septembre 1946)ae Lisbonne, 8 septembre 1940 Blanche et bleue
80 er mon approbation. 20 septembre 1940, en rade de New York Je me suis éveillé dans ma cabine moite avec le sentiment que tout ét
81 l’on entendait sur le paquebot entre Lisbonne et New York  », Le Figaro littéraire, Paris, n° 27, 21 septembre 1946, p. 1 et 4.
44 1946, Réforme, articles (1946–1980). Vues générales des Églises de New York (12 octobre 1946)
82 Vues générales des Églises de New York (12 octobre 1946)c Je n’ai pas encore découvert cet autel « au die
83 nes, mais j’ai tout lieu de croire qu’il existe à New York . Serait-ce cette église du Centre Absolu, dont je vois annoncée la « 
84 gothique neuf On m’avait dit que je verrais à New York de pauvres petites églises tout écrasées entre des gratte-ciel triomp
85 urs critiques. On ne m’avait pas dit non plus que New York possède, en plus de ces églises, la plus grande cathédrale du monde :
86 Manhattan. C’est le siège de l’évêque anglican de New York . (Dommage qu’un édifice construit au xxe siècle copie scrupuleusemen
87 Le goût de la cérémonie Un dimanche matin à New York  : voilà le temps, voilà le lieu pour une étude comparée des liturgies
88 e problème. c. « Vues générales des Églises de New York  », Réforme, Paris, n° 82, 12 octobre 1946, p. 2. d. Le texte porte «
45 1946, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Beekman Place (octobre 1946)
89 une et rose dans un chaos géométrique, c’est bien New York … Si je me retourne un peu sur ma terrasse, voici la perspective de l’
90 roiseur défilait, tout l’équipage en fête saluant New York d’adieux, filant pavois au vent vers l’Europe et la guerre… f. « Be
46 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
91 s de « Ecumenicity and federalism », Christendom, New York , n° 2, printemps 1941, p. 219-233.
47 1946, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Noël à New York (décembre 1946)
92 Noël à New York (décembre 1946)h New York, 15 décembre 1945. Le 1er décembre au ma
93 Noël à New York (décembre 1946)h New York , 15 décembre 1945. Le 1er décembre au matin, la ruée vers les magasin
94 et les rayons de jouets sont déjà presque vides à New York . Cet an de grâce rationnée 1945 se termine en pleine équivoque : est-
95 Saint-Jean-de-Dieu, siège de l’évêque anglican de New York . Dix mille personnes y chanteront des carols avant la procession du c
96 e 31 décembre, nous perdrons le meilleur maire de New York . Tammany reviendra au pouvoir. Et Roosevelt n’est pas remplacé… Et to
97 ell, c’était donc pour tout cela… » h. « Noël à New York  », Bulletin de la Guilde du livre, Lausanne, n° 12, décembre 1946, p.
48 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
98 Tableaux américains (décembre 1946)c New York alpestre Personne ne m’avait dit que New York est une île en forme
99 New York alpestre Personne ne m’avait dit que New York est une île en forme de gratte-ciel couché. C’est la ville la plus si
100 urélevées. Personne ne m’avait dit, non plus, que New York est une ville alpestre ! Je l’ai senti le premier soir d’octobre, qua
101 . Les Américains des plaines de l’Ouest, venant à New York , ont coutume de se plaindre de l’inhumanité que revêtent ici les rapp
102 nhattan — Suite Le bel hiver. — J’ai retrouvé New York glaciale et belle, ce bleu de poudre claire et rose au lointain des a
103 e le ciel, qui règne seul au coucher du soleil. À New York , la lumière du soir évacue rapidement les rues profondes, remonte au
104 une et rose dans un chaos géométrique, c’est bien New York … Si je me retourne un peu sur ma terrasse, voici la perspective de l’
105 roiseur défilait, tout l’équipage en fête saluant New York d’adieux, filant pavois au vent vers l’Europe… Slums La Soixant
106 draps au vent font de grands gestes frénétiques. New York possède aussi deux-cents gratte-ciel pour les bureaux et quelques bel
107 Albany, pour m’éviter la moitié du trajet jusqu’à New York dans un train bondé de soldats. (Le nombre de ces petits services que
108 t plus rien ajouter aux plus hauts gratte-ciel de New York , à ces grandiloquents témoins de la crise de 1929, où les affaires pé
49 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
109 mon approbation. 20 septembre 1940, en rade de New York Je me suis éveillé dans ma cabine moite avec le sentiment que tout
110 onition qui serait vérifiée à l’instant même ! New York , fin septembre 1940 Ces histoires de visas et de passeports, j’y r
111 au monde. Nous remontions donc l’Hudson, guettant New York avec une émotion croissante. À l’instant précis où un voisin me tirai
112 vertical, cet élancement solennel, unanime, c’est New York identique à son rêve. Premiers accords d’une symphonie dont on savait
50 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
113 Premiers contacts avec le Nouveau Monde New York , octobre 1940 New York alpestre. — Personne ne m’avait dit que Ne
114 c le Nouveau Monde New York, octobre 1940 New York alpestre. — Personne ne m’avait dit que New York est une île en forme
115 New York alpestre. — Personne ne m’avait dit que New York est une île en forme de gratte-ciel couché. C’est la ville la plus si
116 urélevées. Personne ne m’avait dit, non plus, que New York est une ville alpestre ! Je l’ai senti le premier soir d’octobre, qua
117 . Les Américains des plaines de l’Ouest, venant à New York , ont coutume de se plaindre de l’inhumanité que revêtent ici les rapp
118 Princeton, fin d’octobre 1940 À une heure de New York , nous sommes en pleine campagne, et l’on cesse de sentir l’Amérique.
119 s résidences d’été des « vieux » milliardaires de New York , — une cinquantaine de villas blanches, de châteaux rouges ou violets
120 isme ! Les gens comme nous seront liquidés ! » New York , 3 novembre 1940 Ville pure. — Entre la Trente-troisième et la So
121 le ciel, qui règne seul au coucher du soleil. À New York , la lumière du soir évacue rapidement les rues profondes, remonte au
122 sa mesure et le referme sur sa nuit de ville. New York , 6 novembre 1940 Première victoire de la démocratie. — Roosevelt
123 le vrai, je n’ai jamais vu autant d’églises qu’à New York , dédiées à toutes les croyances du monde. C’est bien la ville où l’on
124 0 Efficiency. — L’accident le plus fréquent à New York , c’est le grain de poussière que le vent vous plante dans l’œil. Au l
125 nse que c’est la seule église vraiment moderne de New York . La foule adore le music-hall parce que c’est une image du ciel, si l
126 re humain. 24 janvier 1941 L’avant-garde à New York . — J’ai enfin découvert un « milieu littéraire » dans ce pays. Et ce
127 Journal d’Allemagne ayant paru dans une revue de New York , Upton Sinclair du fond de la Californie alerte à leur sujet deux édi
128 ure-t-on, pendant les premiers mois d’un séjour à New York . Écrit une cinquantaine de pages, sans ratures, sur les sujets les pl
129 e précieuse mourra, dans le printemps léger. ⁂ New York , 8 mai 1941, nuit Nicolas de Flue à Carnegie-Hall, la plus gran
130 urope by Denis de Rougemont and Charlotte Muret, New York , 1941. Cet ouvrage est resté inédit en français.
51 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
131 s d’échecs avec le baryton viennois de l’Opéra de New York , bains de soleil dans un parterre de jeunes déesses américaines, dans
52 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
132 Solitudes et amitiés New York , 22 novembre 1941 Ainsi le thème de la solitude m’est donné, par c
133 erre, sinon ses causes). J’ai retrouvé, du moins, New York glaciale et belle, ce bleu de poudre claire et rose au lointain des a
134 choses se passent, allons ce soir, en rentrant à New York , à la gare de Pennsylvanie. Nous y fûmes. La bannière étoilée pendait
135 avez rêvé que vous dormiez. Un réfugié arrivant à New York me dit : — Puisqu’ils ne croient qu’à l’argent, dans ce pays, je suis
136 lle et dépouille les directives de Washington, de New York , de Londres, pour ma seconde émission, celle de la nuit. Pierre Lazar
137 s, plus naturellement mémorable. Quand il vient à New York pour quelques jours, il se promène interminablement, suivant au long
138 imat tempéré. — Une nouvelle vague de chaleur sur New York , et voici les balcons, les terrasses, les jardins suspendus jusqu’au
139 à l’extrême, souvent brutal. Comme chaque jour à New York , je pense à la planète. Mais je ne puis penser aujourd’hui qu’aux cli
140  » et la passion réelle). Tonio rentre un soir de New York portant gauchement sous le bras une longue boîte noire, d’où sort un
141 , un loisir sur la plage, et nous l’avons ici. New York , 2 septembre 1942 Quoi de plus sale qu’une ville dont la foule tra
142 — Nouvelle maison à la campagne, à deux heures de New York , avec les Saint-Ex. J’y passe mes trente-six heures de congé, chaque
143 retire épuisé (je dois rentrer pour neuf heures à New York ), mais il vient encore dans ma chambre fumer des cigarettes et discut
144 cerveau qui ne peut plus s’arrêter de penser… New York , octobre 1942 Débarquement allié en Afrique du Nord. Nous n’avons
145 titulé La Part du diable , qui devait paraître à New York à la fin de 1942, dans une première version. La seconde version, élar
146 1944. 11. Université française fondée en 1941 à New York par des professeurs exilés de France et de Belgique. Son premier prés
53 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
147 L’Amérique en guerre New York , 31 janvier 1943 Les deux décades. — La journée d’hier marquait u
148 bo. Je ne connais rien de plus charmant dans tout New York  : moquettes fauves, grands miroirs ternis, bibliothèque vert sombre e
149 mie, fort connue pour sa beauté, ayant disparu de New York depuis plusieurs semaines, je téléphone chez elle un samedi soir. — Q
150 lace. — Mes dix jours de vacances, que je passe à New York , me permettent enfin de goûter et d’habiter vraiment mon grand appart
151 une et rose dans un chaos géométrique, c’est bien New York … Si je me retourne un peu sur ma terrasse, voici la perspective de l’
152 roiseur défilait, tout l’équipage en fête saluant New York d’adieux, filant pavois au vent vers l’Europe et la guerre… 14. Je
54 1946, Journal des deux mondes. Virginie
153 sprit « féodal » si j’en crois les jeunes gens de New York … La maison qu’on me prête est une illustration de livre anglais de mo
154 je me sens tenté d’écrire la suite du roman. New York , fin d’année 1943 Note sur l’atonie générale. — Chacun s’imagine
155 ritable grandeur. Les journaux qui nous donnent à New York des nouvelles de la Résistance nous parlent du peuple de France ; les
156 la vraie vedette, malgré lui. Je viens de voir à New York la plupart de ces films qui empruntent leur sujet à certains épisodes
55 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
157 omité pour les Étudiants pauvres et démocrates de New York , qu’elle voudrait arracher au « totalitarisme », entendez aux idées c
158 us sommes ici un peu plus près de Montréal que de New York . L’hôtel se nomme le Sagamore. Un avis discret à l’entrée disait l’an
159 races se mêlent, où l’argent seul existe… On voit New York et Chicago, Pittsburg sans doute. Qu’on n’oublie pas l’esprit qui règ
160 urs, quelques très bons amis allemands réfugiés à New York depuis la guerre ou depuis 1933. Nous n’en sortirons donc jamais par
161 Albany, pour m’éviter la moitié du trajet jusqu’à New York dans un train bondé de soldats. (Le nombre de ces petits services que
162 : — Je vivrai donc !… Les autres se taisaient. New York , fin octobre 1945 Rentrée. — Mon appartement ayant été vendu pend
163 aison à Princeton, qui est à moins d’une heure de New York , et j’irai chercher dans les slums un pied-à-terre pour mes passages
164 draps au vent font de grands gestes frénétiques. New York possède aussi deux-cents gratte-ciel pour les bureaux, et quelques be
165 s vices… 15 décembre 1945 Saison de Noël à New York . — Le 1er décembre au matin, la ruée vers les magasins s’est déclench
166 et les rayons de jouets sont déjà presque vides à New York . Depuis cinq ans, les usines travaillaient pour autre chose. La « con
167 Saint-Jean de Dieu, siège de l’évêque anglican de New York . Dix mille personnes y chanteront des carols avant la procession du c
168 e 31 décembre, nous perdrons le meilleur maire de New York . Tammany reviendra au pouvoir. Et Roosevelt n’est pas remplacé… Et to
169 contraire ? Quand des amis d’Europe débarquent à New York — et il en vient beaucoup depuis quelques mois —, ils me demandent :
56 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
170 est là : nous allons en dix heures de Lisbonne à New York , ou de New York au Pacifique. Un très long voyage aujourd’hui nous ra
171 llons en dix heures de Lisbonne à New York, ou de New York au Pacifique. Un très long voyage aujourd’hui nous ramènerait nécessa
172 ns le futur que j’anticipe. Je me promène dans un New York déjà quitté, récapitulant mes regrets… J’aurai la nostalgie de cette
173 ardé ? me demandent-ils non sans inquiétude. — Et New York donc ? Si vous y connaissez des chambres libres, faites-moi signe. (C
174 eurs en écho. Je ne savais plus, après six ans de New York , qu’il y a des cloches qui sonnent les heures aux villes, et qui s’ac
57 1946, Lettres sur la bombe atomique. La guerre est morte
175 té ? La libération de Paris a été fêtée un soir à New York , démentie le lendemain, confirmée quelques jours plus tard. Effet man
58 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le point de vue moral
176 IIILe point de vue moral New York , fin septembre 1945. J’ai quitté les bords de mon lac. J’ai perdu cet
59 1946, Lettres sur la bombe atomique. Utopies
177 le catapultage stratosphérique. Paris détruit de New York en 2 heures, de Berne, de Bruxelles ou de Londres en cinq minutes, à
178 a tout à parier que la première bombe serait pour New York , et mettrait hors d’usage en une seconde le mécanisme du rentrer sous
60 1946, Lettres sur la bombe atomique. Ni secret, ni défense
179 VNi secret, ni défense New York , 10 octobre 1945. Les hommes d’État, les généraux, et quelques vulgar
180 d’un mauvais pas, envoie deux ou trois bombes sur New York . (Je prends l’exemple le plus invraisemblable, pour qu’on n’aille pas
61 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le savant et le général
181 nceton (N. J.) le 21 octobre 1945. À une heure de New York , à Princeton où je suis en train de m’installer, tout respire une pai
62 1946, Lettres sur la bombe atomique. Tous démocrates
182 XITous démocrates New York , le 20 novembre 1945. Vous n’avez pas donné dans le piège. Vous me ré
183  » et même de « ballyhoo » (je vois qu’un gars de New York vous a donné des leçons de slang !) qui caractérisent l’Amérique aux
63 1946, Lettres sur la bombe atomique. Les quatre libertés
184 XIILes quatre libertés New York , le 24 novembre 1945. Puisque j’ai pris une espèce d’habitude de vous
64 1946, Lettres sur la bombe atomique. La pensée planétaire
185 XIIILa pensée planétaire New York , le 30 novembre 1945. …Que je n’ai pris de front presque aucun des pr
65 1946, Lettres sur la bombe atomique. La guerre est morte
186 té ? La libération de Paris a été fêtée un soir à New York , démentie le lendemain, confirmée quelques jours plus tard. Effet man
66 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le point de vue moral
187 III Le point de vue moral New York , fin septembre 1945. J’ai quitté les bords de mon lac. J’ai perdu cet
67 1946, Lettres sur la bombe atomique. Utopies
188 IV Utopies New York , 13 octobre 1945. Allons-y, et imaginons ! Voici la base scientifique
189 le catapultage stratosphérique. Paris détruit de New York en deux heures, de Berne, de Bruxelles ou de Londres, en cinq minutes
190 a tout à parier que la première bombe serait pour New York , et mettrait hors d’usage en une seconde le mécanisme du rentrer sous
68 1946, Lettres sur la bombe atomique. Ni secret, ni défense
191 V Ni secret, ni défense New York , 16 octobre 1945. Les hommes d’État, les généraux, et quelques vulgar
192 d’un mauvais pas, envoie deux ou trois bombes sur New York . (Je prends l’exemple le plus invraisemblable, pour qu’on n’aille pas
69 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le savant et le général
193 ceton (N. J.), le 24 octobre 1945. À une heure de New York , à Princeton où je suis en train de m’installer, tout respire une pai
70 1946, Lettres sur la bombe atomique. Tous démocrates
194 ques » et même de ballyhoo (je vois qu’un gars de New York vous a donné des leçons de slang !) qui caractérisent l’Amérique aux
71 1946, Lettres sur la bombe atomique. La guerre des gaz n’a pas eu lieu
195 ivers, de l’Argentine à la Norvège en passant par New York , Paris et la Hollande : et l’objection que partout l’on m’y oppose se
72 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
196 t en route.) 4. Mon avenir prochain. — J’arrive à New York sans trop savoir l’anglais et sans mission bien déterminée (celle que
197 is pas encore. L’Amour et l’Occident est paru à New York . On m’a écrit à Lisbonne déjà que les critiques sont excellentes, mai
198 mon approbation. 20 septembre 1940, en rade de New York Je me suis éveillé dans ma cabine moite avec le sentiment que tout
199 onition qui serait vérifiée à l’instant même ! New York , fin septembre 1940 Ces histoires de visas et de passeports, j’y r
200 au monde. Nous remontions donc l’Hudson, guettant New York avec une émotion croissante. À l’instant précis où un voisin me tirai
201 vertical, cet élancement solennel, unanime, c’est New York identique à son rêve. Premiers accords d’une symphonie dont on savait
73 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
202 Premiers contacts avec le Nouveau Monde New York , octobre 1940 New York alpestre. — Personne ne m’avait dit que Ne
203 c le Nouveau Monde New York, octobre 1940 New York alpestre. — Personne ne m’avait dit que New York est une île en forme
204 New York alpestre. — Personne ne m’avait dit que New York est une île en forme de gratte-ciel couché. C’est la ville la plus si
205 urélevées. Personne ne m’avait dit, non plus, que New York est une ville alpestre ! Je l’ai senti le premier soir d’octobre, qua
206 . Les Américains des plaines de l’Ouest, venant à New York , ont coutume de se plaindre de l’inhumanité que revêtent ici les rapp
207 Princeton, fin d’octobre 1940 À une heure de New York , nous sommes en pleine campagne, et l’on cesse de sentir l’Amérique t
208 s résidences d’été des « vieux » milliardaires de New York , — une cinquantaine de villas blanches, de châteaux rouges ou violets
209 sme ! Les gens comme nous seront liquidés ! ». New York , 3 novembre 1940 Ville pure. — Entre la Trente-troisième et la So
210 le ciel, qui règne seul au coucher du soleil. À New York , la lumière du soir évacue rapidement les rues profondes, remonte au
211 sa mesure et le referme sur sa nuit de ville. New York , 6 novembre 1940 Première victoire de la démocratie. — Roosevelt
212 le vrai, je n’ai jamais vu autant d’églises qu’à New York , dédiées à toutes les croyances du monde. C’est bien la ville où l’on
213 0 Efficiency. — L’accident le plus fréquent à New York , c’est le grain de poussière métallique que le vent vous plante dans
214 nse que c’est la seule église vraiment moderne de New York . La foule adore le music-hall parce que c’est une image du ciel, si l
215 re humain. 24 janvier 1941 L’avant-garde à New York . — J’ai enfin découvert un « milieu littéraire » dans ce pays. Et ce
216 Journal d’Allemagne ayant paru dans une revue de New York , Upton Sinclair du fond de la Californie alerte à leur sujet deux édi
217 ure-t-on, pendant les premiers mois d’un séjour à New York . Écrit une cinquantaine de pages, sans ratures, jaillies de ce cauche
218 vie précieuse mourra dans le printemps léger. New York , 8 mai 1941 nuit Nicolas de Flue à Carnegie Hall, la plus grand
219 Europe by Denis de Rougemont and Charlotte Muret, New York , 1941. Cet ouvrage est resté inédit en français.
74 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
220 s d’échecs avec ce baryton viennois de l’Opéra de New York , bains de soleil dans un parterre de jeunes déesses américaines, dans
221 ts et d’une longue conclusion. On m’avait parlé à New York , l’hiver dernier, de l’interdiction récente de ce petit livre non seu
75 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
222 Solitude et amitiés New York , 22 novembre 1941 Ainsi le thème de la solitude m’est donné, par c
223 guerre, sinon ses causes.) J’ai retrouvé du moins New York glaciale et belle, ce bleu de poudre claire et rose au lointain des a
224 choses se passent, allons ce soir, en rentrant à New York , à la gare de Pennsylvanie. Nous y fûmes. La bannière étoilée pendait
225 guerre. Fin décembre 1941, 5 West 16th Street, New York Trouvé un petit atelier, près de Greenwich village90, au haut d’un
226 c’était au Brevoort, la seule terrasse de café de New York , avec quelques jeunes professeurs de l’École libre. Remarque de Claud
227 raîtra délirant aux « intellectuels libéraux » de New York . Premier jour de printemps, annoncé par un fort coup de tonnerre à ci
228 ez rêvé que vous dormiez.   Un réfugié arrivant à New York me dit : — Puisqu’ils ne croient qu’à l’argent, dans ce pays, je suis
229 C’est un peu Kafka. Comme tant d’autres choses à New York . » 28 avril 1942 Saint-John Perse. — Son discours sur Briand,
230 s, plus naturellement mémorable. Quand il vient à New York pour quelques jours, il se promène interminablement, suivant au long
231 lle et dépouille les directives de Washington, de New York , de Londres, pour ma seconde émission, celle de la nuit. Pierre Lazar
232 imat tempéré. — Une nouvelle vague de chaleur sur New York , et voici les balcons, les terrasses, les jardins suspendus jusqu’au
233 à l’extrême, souvent brutal. Comme chaque jour à New York , je pense à la planète. Mais je ne puis penser aujourd’hui qu’aux cli
234 Bernstein qui m’entreprend aussitôt : « Il y a à New York un abominable traître, vous voyez qui je veux dire, qui se répand en
235  » et la passion réelle). Tonio rentre un soir de New York portant gauchement sous le bras une longue boîte noire, d’où sort un
236 , un loisir sur la plage, et nous l’avons ici. New York , 2 septembre 1942 Quoi de plus sale qu’une ville dont la foule tra
237 — Nouvelle maison à la campagne, à deux heures de New York , avec les Saint-Ex. J’y passe mes trente-six heures de congé, chaque
238 etire épuisé (je dois être demain à neuf heures à New York ), mais il vient encore dans ma chambre fumer des cigarettes et discut
239 rope après ces deux années de violente dérive. New York , 8 novembre 1942 Débarquement allié en Afrique du Nord. Nous n’avo
240 git de La Part du diable , qui devait paraître à New York à la fin de 1942, dans une première version. La seconde version, élar
76 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
241 L’Amérique en guerre New York , 31 janvier 1943 Les deux décades. — La journée d’hier marquait u
242 o. (Je ne connais rien de plus charmant dans tout New York  : moquettes fauves, grands miroirs ternis, bibliothèque vert sombre e
243 mie, fort connue pour sa beauté, ayant disparu de New York depuis plusieurs semaines, je téléphone chez elle un samedi soir. « Q
244 lace. — Mes dix jours de vacances, que je passe à New York , me permettent enfin de goûter et d’habiter vraiment mon grand appart
245 une et rose dans un chaos géométrique, c’est bien New York … Si je me retourne un peu sur ma terrasse, voici la perspective de l’
246 roiseur défilait, tout l’équipage en fête saluant New York d’adieux, filant pavois au vent vers l’Europe et la guerre… Été 19
77 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
247 sprit « féodal » si j’en crois les jeunes gens de New York … La maison qu’on me prête est une illustration de livre anglais de mo
248 je me sens tenté d’écrire la suite du roman. New York , fin d’année 1943 Note sur l’atonie générale. — Chacun s’imagine
249 ritable grandeur. Les journaux qui nous donnent à New York des nouvelles de la Résistance nous parlent du peuple de France ; les
250 la vraie vedette, malgré lui. Je viens de voir à New York la plupart de ces films qui empruntent leur sujet à certains épisodes
78 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
251 omité pour les étudiants pauvres et démocrates de New York , qu’elle voudrait arracher au « totalitarisme », entendez aux idées c
252 us sommes ici un peu plus près de Montréal que de New York . L’hôtel se nomme le Sagamore. Un avis discret à l’entrée disait l’an
253 races se mêlent, où l’argent seul existe… On voit New York et Chicago, Pittsburg sans doute. Qu’on n’oublie pas l’esprit qui règ
254 urs, quelques très bons amis allemands réfugiés à New York depuis la guerre ou depuis 1933. Nous n’en sortirons donc jamais par
255 Albany, pour m’éviter la moitié du trajet jusqu’à New York dans un train bondé de soldats. (Le nombre de ces petits services que
256 « Je vivrai donc !… » Les autres se taisaient. New York , fin octobre 1945 Rentrée. — Mon appartement ayant été vendu pend
257 aison à Princeton, qui est à moins d’une heure de New York , et j’irai chercher dans les slums un pied-à-terre pour mes passages
258 draps au vent font de grands gestes frénétiques. New York possède aussi deux-cents gratte-ciel pour les bureaux, et quelques be
259 s vices… 15 décembre 1945 Saison de Noël à New York . — Le 1er décembre au matin, la ruée vers les magasins s’est déclench
260 nt John the Divine, siège de l’évêque anglican de New York . Dix mille personnes y chanteront des carols avant la procession du c
261 e 31 décembre, nous perdrons le meilleur maire de New York . Tammany reviendra au pouvoir. Et Roosevelt n’est pas remplacé… Et to
262 contraire ? Quand des amis d’Europe débarquent à New York — et il en vient beaucoup depuis quelques mois —, ils me demandent :
79 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
263 dilemme. Nous allons en dix heures de Lisbonne à New York au Pacifique. Un très long voyage aujourd’hui nous ramènerait nécessa
264 ns le futur que j’anticipe. Je me promène dans un New York déjà quitté, récapitulant mes regrets… Nostalgie de cette avenue, à t
265 du départ. À la fin de la matinée, j’aurai quitté New York et six ans de ma vie. Quelle tiédeur, quelle chaleur déjà pour cette
266 ardé ? me demandent-ils non sans inquiétude. — Et New York donc ? Si vous y connaissez des chambres libres, faites-moi signe. (C
267 eurs en écho. Je ne savais plus, après six ans de New York , qu’il y a des cloches qui sonnent les heures aux villes, et qui s’ac
80 1947, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Slums (janvier 1947)
268 draps au vent font de grands gestes frénétiques. New York possède aussi deux-cents gratte-ciel pour les bureaux, et quelques be
81 1947, Articles divers (1946-1948). La guerre des sexes en Amérique (janvier 1947)
269 ble les trois quarts au moins de la population de New York , sont indemnes de toute trace directe d’éducation puritaine au foyer.
82 1947, Articles divers (1946-1948). Journal d’un intellectuel en exil (mars 1947)
270 xil (mars 1947)i Janvier 1941 L’avant-garde à New York . — J’ai enfin découvert un « milieu littéraire » dans ce pays. Et ce
271 Journal d’Allemagne ayant paru dans une revue de New York , Upton Sinclair du fond de la Californie alerte à leur sujet deux édi
272 parlait peu, ce qui est le privilège des génies. New York , 15 mai 1941 Recette pour vivre de peu. — Je me souviens de ce sous-
273 lle et dépouille les directives de Washington, de New York , de Londres, pour ma seconde émission, celle de la nuit. Pierre Lazar
274 s, plus naturellement mémorable. Quand il vient à New York pour quelques jours, il se promène interminablement, suivant au long
275  » et la passion réelle). Tonio rentre un soir de New York portant gauchement sous le bras une longue boîte noire, d’où sort un
276 age, un loisir sur la plage, et nous l’avons ici. New York , 2 septembre 1942 Quoi de plus sale qu’une ville dont la foule transp
277 — Nouvelle maison à la campagne, à deux heures à New York , avec les Saint-Exupéry. J’y passe mes trente-six heures de congé, ch
278 retire épuisé (je dois rentrer pour neuf heures à New York ), mais il vient encore dans ma chambre fumer des cigarettes et discut
279 titulé La Part du diable , qui devait paraître à New York à la fin de 1942, dans une première version. La seconde version, élar
83 1947, Articles divers (1946-1948). La balance n’est pas égale entre les États-Unis et l’URSS (8 novembre 1947)
280 URSS (8 novembre 1947)p L’anecdote circulait à New York ce printemps. Un reporter américain vient de visiter les stations fla
84 1947, Articles divers (1946-1948). Préface à Le Cœur est un chasseur solitaire de Carson McCullers (1947)
281 rson McCullers (1947)k Je ne connais dans tout New York qu’une seule vraie terrasse de café, celle du Brevoort, au bas de la
282 e de Kafka, d’Enfants terribles et de style vieux New York en définissait l’atmosphère. On écrivait, on composait, on sculptait,
283 êtres, l’amour réel, et non pas celui des romans. New York , le 15 avril 1947. k. Préface à Le Cœur est un chasseur solitaire d
85 1947, Articles divers (1946-1948). L’opportunité chrétienne (1947)
284 « L’opportunité chrétienne », La Troisième heure, New York , fasc. II, 1947, p. 12-15.
86 1947, Vivre en Amérique. Avertissement
285 d’un pays — quand Gérard Boutelleau, de passage à New York , me demanda quelques articles pour un hebdomadaire français. L’Amériq
286 es, la Virginie et Washington… Quand on revient à New York tout est changé. Il n’y a plus qu’à recommencer. Et trop de faits col
87 1947, Vivre en Amérique. Prologue. Sentiment de l’Amérique
287 t sera contradictoire, et rien ne sera suffisant. New York a les plus hauts gratte-ciel du monde, c’est vrai. Mais Le Corbusier,
88 1947, Vivre en Amérique. Vie politique
288 ncée d’une voix forte : « Ici Radio municipale de New York , cité de sept millions et demi d’habitants ayant la paix et bénéficia
89 1947, Vivre en Amérique. Vie culturelle et religieuse
289 s’oppose enfin à la multiplication des journaux. New York , pour sept millions et demi d’habitants ne possède que neuf grands jo
290 rojeté dans une petite salle de rétrospectives, à New York , me semble en comparaison fait de bric et de broc et de ficelles part
291 qu’ils s’en doutent. L’importance des studios de New York s’accroît sans cesse. On parle d’un nouveau centre de production qui
292 d’exceptions. Et de même vous ne trouverez rien à New York , encore bien moins à Washington ou Chicago, qui ressemble aux « milie
293 du Vermont. Glenway Wescott habite Long Island. À New York même, on ne les voit qu’en passant. Et je crois que je viens de vous
294 s centres locaux — en Virginie, dans l’Arizona, à New York  — où l’on discute Freud ou Trotski, Auden, Eliot, André Breton, et l’
295 , chez nous aussi, mais à une échelle qui, vue de New York , paraît exactement microscopique.) Or si cette influence doit se prod
296 Anglais sont édités simultanément à Londres et à New York . Que la Good neighbor policy favorise officiellement les traductions
297 onds, et de la présence active de Sigrid Undset à New York . Que fait la France pour assurer outre-Atlantique sa position de gran
298 rhétorique américaine I Je venais d’arriver à New York . « Ne prenez pas la peine d’écrire pour eux, me dit l’un de nos écriv
299 qu’il faut imiter… Vue générale des églises de New York Je n’ai pas encore découvert cet autel « au dieu inconnu » que sai
300 nes, mais j’ai tout lieu de croire qu’il existe à New York . Serait-ce cette Église du Centre Absolu dont je vois annoncée la « c
301 en convaincre.   On m’avait dit que je verrais à New York de pauvres petites églises tout écrasées entre des gratte-ciel triomp
302 urs critiques. On ne m’avait pas dit non plus que New York possède, en plus de ces églises, la plus grande cathédrale du monde :
303 Manhattan. C’est le siège de l’évêque anglican de New York . (Dommage qu’un édifice construit au xxe siècle copie scrupuleusemen
304 nité, de dévotion correcte…   Un dimanche matin à New York  : voilà le temps, voilà le lieu pour une étude comparée des liturgies
305 ofesseur du Séminaire de théologie protestante de New York  : j’y trouve d’autres professeurs et des étudiants, bien sûr, nais au
90 1947, Vivre en Amérique. Vie privée
306 ble les trois quarts au moins de la population de New York , sont indemnes de toute trace directe d’éducation puritaine au foyer.
91 1947, Vivre en Amérique. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
307 seul trait qu’elles possèdent en commun. De fait, New York est une ville de contrastes violents, de population composite à l’ext
308 inventent Un ingénieur français, débarquant à New York , déclare que son pays vient de construire l’avion le plus rapide du m
309 aux gratte-ciel, l’ère en est bien passée. Sauf à New York , ils ne sont pas rentables. 10.Comment ils sont scrupuleux ou non
310 us portez au sexe faible. J’ai vu des Français, à New York , qui se rendaient ridicules au dernier point en affectant l’allure qu
311 on y devient fou Dans les grandes villes, et à New York surtout, vous prenez une telle habitude de n’être pas regardé, pas vu
92 1947, Vivre en Amérique. Épilogue. La route américaine
312 t plus rien ajouter aux plus hauts gratte-ciel de New York , à ces grandiloquents témoins de la Crise de 1929, où les affaires pé
93 1948, Articles divers (1946-1948). Rencontre avec Denis de Rougemont (janvier 1948)
313 revint qu’au mois de juillet dernier. Il vécut à New York , à Princeton, où il respira une « paix claustrale ». C’est là, dans «
314 nes partout. Vous voyez ça : des cretonnes !… » À New York , reprend Denis de Rougemont, j’ai eu la visite de Sartre. Il m’a dit 
94 1948, Articles divers (1946-1948). Notes sur la voie clandestine (hiver 1948)
315 profil détourné au croisement de deux rues, c’est New York , dont la somme donne 6 et le produit 9 — le démoniaque et le divin, p
95 1948, Suite neuchâteloise. I
316 ie de l’enfant. Le seul vin suisse qui se vende à New York , mais à quel prix ! c’est le Neuchâtel blanc. (On voit sur l’étiquett
96 1952, Journal de Genève, articles (1926–1982). Au pays du Patriarche (29-30 novembre 1952)
317 ut survolé trente fois par jour par des avions de New York , de l’Inde ou de Stockholm. Ils vont se poser derrière le bois tout p
97 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aller et retour (avril 1953)
318 l’Union. C’est donc précisément dans la presse de New York que trois des rédacteurs de la Constitution, Hamilton, Jay et Madison
98 1953, Journal de Genève, articles (1926–1982). Aller et retour (21 mai 1953)
319 l’Union. C’est donc précisément dans la presse de New York que trois des rédacteurs de la Constitution, Hamilton, Jay et Madison
99 1953, Articles divers (1951-1956). Pourquoi je suis Européen (20 juin 1953)
320 . De là, j’ai été en Argentine et, à mon retour à New York , en novembre 1941, les États-Unis sont entrés en guerre : plus moyen
321 és en guerre : plus moyen de revenir en Suisse. À New York , j’ai fait une nouvelle découverte de l’Europe. Aux yeux des Américai
322 … En juillet 1947, rentrant d’un nouveau séjour à New York , je reçus la visite de Raymond Silva, que je ne connaissais pas, et q
100 1955, Articles divers (1951-1956). Une présence (1955)
323 réseau d’amitiés agissantes de Paris à Tokyo, de New York à Bombay, de Berlin-Ouest à Santiago et Mexico. C’est une volonté de