1
je quittais Genève pour l’Amérique. Intermède
New York
, fin 1942 … mais sachez-le : nous n’étions pas absents de vous plu
2
une et rose dans un chaos géométrique, c’est bien
New York
… Si je me retourne un peu sur ma terrasse, voici la perspective de l’
3
roiseur défilait, tout l’équipage en fête saluant
New York
d’adieux, filant pavois au vent vers l’Europe et la guerre… Mémoir
4
ns le futur que j’anticipe. Je me promène dans un
New York
déjà quitté, récapitulant mes regrets… Nostalgie de cette avenue, à t
5
ardé ? me demandent-ils non sans inquiétude. — Et
New York
donc ? Si vous y connaissez des chambres libres, faites-moi signe. (C
6
s en écho. Je ne savais plus, après ces années de
New York
, qu’il y a des cloches qui sonnent les heures aux villes, et qui s’ac
7
ie de l’enfant. Le seul vin suisse qui se vende à
New York
, mais à quel prix ! c’est le Neuchâtel blanc. (On voit sur l’étiquett
8
ition réduite pour un récitant, à l’Exposition de
New York
. Ce voyage, on le voit, est sérieusement motivé et ne signifie nullem
9
d’élection présidentielle (14 novembre 1940)h
New York
, 25 octobre. La campagne électorale qui prendra fin au moment où cet
10
e la démocratie américaine (17 janvier 1941)i
New York
, décembre J’étais à Times Square, au cœur de Manhattan, le soir de l
11
ncée d’une voix forte : « Ici Radio municipale de
New York
, cité de 7 millions et demi d’habitants, bénéficiant de la liberté dé
12
New York
alpestre (14 février 1941)c Personne ne m’avait dit que New York e
13
(14 février 1941)c Personne ne m’avait dit que
New York
est une île en forme d’un gratte-ciel couché. C’est la ville la plus
14
urélevées. Personne ne m’avait dit, non plus, que
New York
est une ville alpestre. Je l’ai senti le premier soir, quand le solei
15
. Les Américains des plaines de l’Ouest, venant à
New York
, ont coutume de se plaindre de l’inhumanité que revêtent ici le clima
16
ain de la préhistoire de quelque avenir démesuré.
New York
, janvier 1941. c. « New York alpestre », Gazette de Lausanne, Lausa
17
e avenir démesuré. New York, janvier 1941. c. «
New York
alpestre », Gazette de Lausanne, Lausanne, n° 44, 14 février 1941, p.
18
t plus rien ajouter aux plus hauts gratte-ciel de
New York
, à ces grandiloquents témoins de la crise de 1929, où les affaires pé
19
vie publique aux États-Unis (18 février 1941)j
New York
, février J’ai fait une découverte sur les États-Unis : c’est qu’il n’
20
ofesseur du Séminaire de théologie protestante de
New York
: j’y trouve d’autres professeurs et des étudiants, bien sûr, mais au
21
and malentendu que symbolise la déesse du port de
New York
, en éclairant sans condition tous les humains. Regardez-là : cette dé
22
Le voyageur et l’émigré qui défilent en rade de
New York
devant le symbole dressé sur un ciel commercial de la Liberté aux yeu
23
tant à l’action du seul être qui s’en réjouisse.
New York
, janvier 1942. 1. Il s’agit de Jacques Maritain. Le dialogue eut li
24
aritain. Le dialogue eut lieu en décembre 1941, à
New York
.
25
and malentendu que symbolise la déesse du port de
New York
, en éclairant sans condition tous les humains. Regardez-la : cette dé
26
Le voyageur et l’émigré, qui défilent en rade de
New York
devant le symbole dressé sur un ciel commercial de la Liberté aux yeu
27
lons le langage du Jour. d. « Angérone », VVV,
New York
, n° 2-3, mars 1943, p. 69-70.
28
comme la gloire ! 1938 e. « La gloire », VVV,
New York
, n° 2-3, mars 1943, p. 71-73.
29
oire de l’Europe », Revue de la Pensée française,
New York
, septembre 1943, p. 22-29.
30
lui, de la France et de sa résistance. J’ai vu à
New York
la plupart de ces films qui empruntent leur sujet à certains épisodes
31
k. « L’attitude personnaliste », Le Monde libre,
New York
, Montréal, n° 3, octobre 1944, p. 69-72.
32
Hémisphères : revue franco-américaine de poésie,
New York
, n° 4, hiver 1944), p. 3-9.
33
mme de tous ceux que j’ai signés jusqu’à ce jour.
New York
, 1944.
34
gles du jeu dans l’art romanesque », Renaissance,
New York
, n° 2-3, 1944-1945, p. 275-283.
35
Le mensonge allemand (16 août 1945)g
New York
, août. « Quelques-uns de mes meilleurs amis sont des Juifs… » commen
36
art, quelques très bons amis allemands réfugiés à
New York
depuis la guerre ou depuis 1933. Nous n’en sortirons donc jamais par
37
Un climat tempéré (22 août 1945)h
New York
, août Une nouvelle vague de chaleur sur New York, et voici les balco
38
New York, août Une nouvelle vague de chaleur sur
New York
, et voici les balcons, les terrasses, les jardins suspendus jusqu’au
39
à l’extrême, souvent brutal. Comme chaque jour à
New York
, je pense à la planète. Mais je ne puis penser aujourd’hui qu’aux cli
40
omité pour les étudiants pauvres et démocrates de
New York
, qu’elle voudrait arracher au « totalitarisme », entendez aux idées c
41
us sommes ici un peu plus près de Montréal que de
New York
. L’hôtel se nomme le Sagamore. Un avis discret à l’entrée disait l’an
42
races se mêlent, où l’argent seul existe… On voit
New York
et Chicago, Pittsburg sans doute. Qu’on n’oublie pas l’esprit qui règ
43
ut sera contradictoire et rien ne sera suffisant.
New York
a les plus hauts gratte-ciel du monde, c’est vrai. Mais Le Corbusier,
44
t le général (8 novembre 1945)k À une heure de
New York
, à Princeton où je suis en train de m’installer, tout respire une pai
45
projeté dans une petite salle de rétrospective, à
New York
, me semble en comparaison fait de bric et de broc et de ficelles part
46
qu’ils s’en doutent. L’importance des studios de
New York
s’accroît sans cesse. On parle d’un nouveau centre de production qui
47
et les rayons de jouets sont déjà presque vides à
New York
. La conversion des tanks et des forteresses volantes en pacotille de
48
Saint-Jean-de-Dieu, siège de l’évêque anglican de
New York
. Dix mille personnes y chanteront des hymnes avant la procession du c
49
e 31 décembre, nous perdrons le meilleur maire de
New York
. Et Roosevelt n’est pas remplacé… Et toutes les utopies prévues par l
50
— Le Grand Arcane, 1898. — Transcendental Magic,
New York
, 1938. Romain Merlin : Tarot, Paris, 1870. Papus (Gérard Encausse) :
51
Case : An introduction to the study of the Tarot,
New York
, 1920. — Two Courses of the Tarot, Washington, 1928. — The Book of To
52
, 1934. Ouspenski : A New Model of the Universe,
New York
, 1930. A. E. Thierens : The General Book of the Tarot. Manley Hall
53
Hémisphères : revue franco-américaine de poésie,
New York
, n° 5, printemps 1945, p. 31-43.
54
mique : La pensée planétaire », Pour la Victoire,
New York
, n° 13, 30 mars 1946, p. 1-2.
55
ançais, qui viennent ici, en tombent d’accord.
New York
a neuf journaux, Paris en a… Le correspondant-américain-à-l’étrang
56
s’oppose enfin à la multiplication des journaux.
New York
, pour sept millions d’habitants, ne possède que neuf grands journaux
57
omique : La paix ou la bombe », Pour la Victoire,
New York
, n° 16, 20 avril 1946, p. 1-2.
58
est là : nous allons en dix heures de Lisbonne à
New York
au Pacifique. Un très long voyage aujourd’hui nous ramènerait nécessa
59
mbe atomique : Post-scriptum », Pour la Victoire,
New York
, n° 17, 27 avril 1946, p. 1-2.
60
quelque sorte perdu de vue ? J’ai surtout habité
New York
, à part les quatre mois que j’ai passés en Argentine à faire les conf
61
s. La vie intellectuelle était donc fort active à
New York
? Au point que trois maisons françaises d’édition s’y sont fondées pe
62
part. C’est un résumé de la planète. On se sent à
New York
, en particulier, si cosmopolite aujourd’hui, comme au centre du monde
63
est là : nous allons en dix heures de Lisbonne à
New York
, de New York au Pacifique. Un très long voyage aujourd’hui nous ramèn
64
s allons en dix heures de Lisbonne à New York, de
New York
au Pacifique. Un très long voyage aujourd’hui nous ramènerait nécessa
65
e ? t. « Faut-il rentrer ? », Pour la Victoire,
New York
, n° 18, 4 mai 1946, p. 1-2.
66
ardé ? me demandent-ils non sans inquiétude. — Et
New York
donc ? Si vous y connaissez des chambres libres, faites-moi signe. (C
67
eurs en écho. Je ne savais plus, après six ans de
New York
, qu’il y a des cloches qui sonnent les heures, et qui s’accordent à l
68
e l’Amérique la moins éloignée de l’Europe. Si de
New York
vous passez dans le Middlewest, ou en Californie, ou à La Nouvelle-Or
69
’observer de fortes nuances dans la civilisation.
New York
constitue un excellent poste d’observation, parce que ses habitants y
70
e toutes les Amériques et de tous les continents.
New York
résume un peu les États-Unis… Mais un jugement d’ensemble est impossi
71
’est déplacé en Amérique ? Très nettement. Vue de
New York
, l’Europe constitue une espèce de glacis ou s’affrontent le monde ang
72
gloire de lumière le premier appareil arrivant de
New York
. Il repartit trente minutes plus tard, emportant un espoir raisonnabl
73
d’un mauvais pas, envoie deux ou trois bombes sur
New York
. (Je prends l’exemple le plus invraisemblable, pour qu’on n’aille pas
74
les, de dimensions continentales. Un physicien de
New York
a cru de son devoir d’avertir son gouvernement que l’évaporation inst
75
la semaine dernière. Les habitants de Londres, de
New York
, de Leningrad et de Paris ne seront point protégés aussi méthodiqueme
76
inventent Un ingénieur français, débarquant à
New York
, déclare que son pays vient de construire l’avion le plus rapide du m
77
aux gratte-ciel, l’ère en est bien passée. Sauf à
New York
, ils ne sont pas rentables. Comment ils sont scrupuleux ou non
78
iable , dont deux versions différentes parurent à
New York
en 1940 ad et en 1944. Il s’agit, bien entendu, de la version définit
79
l’on entendait sur le paquebot entre Lisbonne et
New York
(21 septembre 1946)ae Lisbonne, 8 septembre 1940 Blanche et bleue
80
er mon approbation. 20 septembre 1940, en rade de
New York
Je me suis éveillé dans ma cabine moite avec le sentiment que tout ét
81
l’on entendait sur le paquebot entre Lisbonne et
New York
», Le Figaro littéraire, Paris, n° 27, 21 septembre 1946, p. 1 et 4.
82
Vues générales des Églises de
New York
(12 octobre 1946)c Je n’ai pas encore découvert cet autel « au die
83
nes, mais j’ai tout lieu de croire qu’il existe à
New York
. Serait-ce cette église du Centre Absolu, dont je vois annoncée la «
84
gothique neuf On m’avait dit que je verrais à
New York
de pauvres petites églises tout écrasées entre des gratte-ciel triomp
85
urs critiques. On ne m’avait pas dit non plus que
New York
possède, en plus de ces églises, la plus grande cathédrale du monde :
86
Manhattan. C’est le siège de l’évêque anglican de
New York
. (Dommage qu’un édifice construit au xxe siècle copie scrupuleusemen
87
Le goût de la cérémonie Un dimanche matin à
New York
: voilà le temps, voilà le lieu pour une étude comparée des liturgies
88
e problème. c. « Vues générales des Églises de
New York
», Réforme, Paris, n° 82, 12 octobre 1946, p. 2. d. Le texte porte «
89
une et rose dans un chaos géométrique, c’est bien
New York
… Si je me retourne un peu sur ma terrasse, voici la perspective de l’
90
roiseur défilait, tout l’équipage en fête saluant
New York
d’adieux, filant pavois au vent vers l’Europe et la guerre… f. « Be
91
s de « Ecumenicity and federalism », Christendom,
New York
, n° 2, printemps 1941, p. 219-233.
92
Noël à
New York
(décembre 1946)h New York, 15 décembre 1945. Le 1er décembre au ma
93
Noël à New York (décembre 1946)h
New York
, 15 décembre 1945. Le 1er décembre au matin, la ruée vers les magasin
94
et les rayons de jouets sont déjà presque vides à
New York
. Cet an de grâce rationnée 1945 se termine en pleine équivoque : est-
95
Saint-Jean-de-Dieu, siège de l’évêque anglican de
New York
. Dix mille personnes y chanteront des carols avant la procession du c
96
e 31 décembre, nous perdrons le meilleur maire de
New York
. Tammany reviendra au pouvoir. Et Roosevelt n’est pas remplacé… Et to
97
ell, c’était donc pour tout cela… » h. « Noël à
New York
», Bulletin de la Guilde du livre, Lausanne, n° 12, décembre 1946, p.
98
Tableaux américains (décembre 1946)c
New York
alpestre Personne ne m’avait dit que New York est une île en forme
99
New York alpestre Personne ne m’avait dit que
New York
est une île en forme de gratte-ciel couché. C’est la ville la plus si
100
urélevées. Personne ne m’avait dit, non plus, que
New York
est une ville alpestre ! Je l’ai senti le premier soir d’octobre, qua
101
. Les Américains des plaines de l’Ouest, venant à
New York
, ont coutume de se plaindre de l’inhumanité que revêtent ici les rapp
102
nhattan — Suite Le bel hiver. — J’ai retrouvé
New York
glaciale et belle, ce bleu de poudre claire et rose au lointain des a
103
e le ciel, qui règne seul au coucher du soleil. À
New York
, la lumière du soir évacue rapidement les rues profondes, remonte au
104
une et rose dans un chaos géométrique, c’est bien
New York
… Si je me retourne un peu sur ma terrasse, voici la perspective de l’
105
roiseur défilait, tout l’équipage en fête saluant
New York
d’adieux, filant pavois au vent vers l’Europe… Slums La Soixant
106
draps au vent font de grands gestes frénétiques.
New York
possède aussi deux-cents gratte-ciel pour les bureaux et quelques bel
107
Albany, pour m’éviter la moitié du trajet jusqu’à
New York
dans un train bondé de soldats. (Le nombre de ces petits services que
108
t plus rien ajouter aux plus hauts gratte-ciel de
New York
, à ces grandiloquents témoins de la crise de 1929, où les affaires pé
109
mon approbation. 20 septembre 1940, en rade de
New York
Je me suis éveillé dans ma cabine moite avec le sentiment que tout
110
onition qui serait vérifiée à l’instant même !
New York
, fin septembre 1940 Ces histoires de visas et de passeports, j’y r
111
au monde. Nous remontions donc l’Hudson, guettant
New York
avec une émotion croissante. À l’instant précis où un voisin me tirai
112
vertical, cet élancement solennel, unanime, c’est
New York
identique à son rêve. Premiers accords d’une symphonie dont on savait
113
Premiers contacts avec le Nouveau Monde
New York
, octobre 1940 New York alpestre. — Personne ne m’avait dit que Ne
114
c le Nouveau Monde New York, octobre 1940
New York
alpestre. — Personne ne m’avait dit que New York est une île en forme
115
New York alpestre. — Personne ne m’avait dit que
New York
est une île en forme de gratte-ciel couché. C’est la ville la plus si
116
urélevées. Personne ne m’avait dit, non plus, que
New York
est une ville alpestre ! Je l’ai senti le premier soir d’octobre, qua
117
. Les Américains des plaines de l’Ouest, venant à
New York
, ont coutume de se plaindre de l’inhumanité que revêtent ici les rapp
118
Princeton, fin d’octobre 1940 À une heure de
New York
, nous sommes en pleine campagne, et l’on cesse de sentir l’Amérique.
119
s résidences d’été des « vieux » milliardaires de
New York
, — une cinquantaine de villas blanches, de châteaux rouges ou violets
120
isme ! Les gens comme nous seront liquidés ! »
New York
, 3 novembre 1940 Ville pure. — Entre la Trente-troisième et la So
121
le ciel, qui règne seul au coucher du soleil. À
New York
, la lumière du soir évacue rapidement les rues profondes, remonte au
122
sa mesure et le referme sur sa nuit de ville.
New York
, 6 novembre 1940 Première victoire de la démocratie. — Roosevelt
123
le vrai, je n’ai jamais vu autant d’églises qu’à
New York
, dédiées à toutes les croyances du monde. C’est bien la ville où l’on
124
0 Efficiency. — L’accident le plus fréquent à
New York
, c’est le grain de poussière que le vent vous plante dans l’œil. Au l
125
nse que c’est la seule église vraiment moderne de
New York
. La foule adore le music-hall parce que c’est une image du ciel, si l
126
re humain. 24 janvier 1941 L’avant-garde à
New York
. — J’ai enfin découvert un « milieu littéraire » dans ce pays. Et ce
127
Journal d’Allemagne ayant paru dans une revue de
New York
, Upton Sinclair du fond de la Californie alerte à leur sujet deux édi
128
ure-t-on, pendant les premiers mois d’un séjour à
New York
. Écrit une cinquantaine de pages, sans ratures, sur les sujets les pl
129
e précieuse mourra, dans le printemps léger. ⁂
New York
, 8 mai 1941, nuit Nicolas de Flue à Carnegie-Hall, la plus gran
130
urope by Denis de Rougemont and Charlotte Muret,
New York
, 1941. Cet ouvrage est resté inédit en français.
131
s d’échecs avec le baryton viennois de l’Opéra de
New York
, bains de soleil dans un parterre de jeunes déesses américaines, dans
132
Solitudes et amitiés
New York
, 22 novembre 1941 Ainsi le thème de la solitude m’est donné, par c
133
erre, sinon ses causes). J’ai retrouvé, du moins,
New York
glaciale et belle, ce bleu de poudre claire et rose au lointain des a
134
choses se passent, allons ce soir, en rentrant à
New York
, à la gare de Pennsylvanie. Nous y fûmes. La bannière étoilée pendait
135
avez rêvé que vous dormiez. Un réfugié arrivant à
New York
me dit : — Puisqu’ils ne croient qu’à l’argent, dans ce pays, je suis
136
lle et dépouille les directives de Washington, de
New York
, de Londres, pour ma seconde émission, celle de la nuit. Pierre Lazar
137
s, plus naturellement mémorable. Quand il vient à
New York
pour quelques jours, il se promène interminablement, suivant au long
138
imat tempéré. — Une nouvelle vague de chaleur sur
New York
, et voici les balcons, les terrasses, les jardins suspendus jusqu’au
139
à l’extrême, souvent brutal. Comme chaque jour à
New York
, je pense à la planète. Mais je ne puis penser aujourd’hui qu’aux cli
140
» et la passion réelle). Tonio rentre un soir de
New York
portant gauchement sous le bras une longue boîte noire, d’où sort un
141
, un loisir sur la plage, et nous l’avons ici.
New York
, 2 septembre 1942 Quoi de plus sale qu’une ville dont la foule tra
142
— Nouvelle maison à la campagne, à deux heures de
New York
, avec les Saint-Ex. J’y passe mes trente-six heures de congé, chaque
143
retire épuisé (je dois rentrer pour neuf heures à
New York
), mais il vient encore dans ma chambre fumer des cigarettes et discut
144
cerveau qui ne peut plus s’arrêter de penser…
New York
, octobre 1942 Débarquement allié en Afrique du Nord. Nous n’avons
145
titulé La Part du diable , qui devait paraître à
New York
à la fin de 1942, dans une première version. La seconde version, élar
146
1944. 11. Université française fondée en 1941 à
New York
par des professeurs exilés de France et de Belgique. Son premier prés
147
L’Amérique en guerre
New York
, 31 janvier 1943 Les deux décades. — La journée d’hier marquait u
148
bo. Je ne connais rien de plus charmant dans tout
New York
: moquettes fauves, grands miroirs ternis, bibliothèque vert sombre e
149
mie, fort connue pour sa beauté, ayant disparu de
New York
depuis plusieurs semaines, je téléphone chez elle un samedi soir. — Q
150
lace. — Mes dix jours de vacances, que je passe à
New York
, me permettent enfin de goûter et d’habiter vraiment mon grand appart
151
une et rose dans un chaos géométrique, c’est bien
New York
… Si je me retourne un peu sur ma terrasse, voici la perspective de l’
152
roiseur défilait, tout l’équipage en fête saluant
New York
d’adieux, filant pavois au vent vers l’Europe et la guerre… 14. Je
153
sprit « féodal » si j’en crois les jeunes gens de
New York
… La maison qu’on me prête est une illustration de livre anglais de mo
154
je me sens tenté d’écrire la suite du roman.
New York
, fin d’année 1943 Note sur l’atonie générale. — Chacun s’imagine
155
ritable grandeur. Les journaux qui nous donnent à
New York
des nouvelles de la Résistance nous parlent du peuple de France ; les
156
la vraie vedette, malgré lui. Je viens de voir à
New York
la plupart de ces films qui empruntent leur sujet à certains épisodes
157
omité pour les Étudiants pauvres et démocrates de
New York
, qu’elle voudrait arracher au « totalitarisme », entendez aux idées c
158
us sommes ici un peu plus près de Montréal que de
New York
. L’hôtel se nomme le Sagamore. Un avis discret à l’entrée disait l’an
159
races se mêlent, où l’argent seul existe… On voit
New York
et Chicago, Pittsburg sans doute. Qu’on n’oublie pas l’esprit qui règ
160
urs, quelques très bons amis allemands réfugiés à
New York
depuis la guerre ou depuis 1933. Nous n’en sortirons donc jamais par
161
Albany, pour m’éviter la moitié du trajet jusqu’à
New York
dans un train bondé de soldats. (Le nombre de ces petits services que
162
: — Je vivrai donc !… Les autres se taisaient.
New York
, fin octobre 1945 Rentrée. — Mon appartement ayant été vendu pend
163
aison à Princeton, qui est à moins d’une heure de
New York
, et j’irai chercher dans les slums un pied-à-terre pour mes passages
164
draps au vent font de grands gestes frénétiques.
New York
possède aussi deux-cents gratte-ciel pour les bureaux, et quelques be
165
s vices… 15 décembre 1945 Saison de Noël à
New York
. — Le 1er décembre au matin, la ruée vers les magasins s’est déclench
166
et les rayons de jouets sont déjà presque vides à
New York
. Depuis cinq ans, les usines travaillaient pour autre chose. La « con
167
Saint-Jean de Dieu, siège de l’évêque anglican de
New York
. Dix mille personnes y chanteront des carols avant la procession du c
168
e 31 décembre, nous perdrons le meilleur maire de
New York
. Tammany reviendra au pouvoir. Et Roosevelt n’est pas remplacé… Et to
169
contraire ? Quand des amis d’Europe débarquent à
New York
— et il en vient beaucoup depuis quelques mois —, ils me demandent :
170
est là : nous allons en dix heures de Lisbonne à
New York
, ou de New York au Pacifique. Un très long voyage aujourd’hui nous ra
171
llons en dix heures de Lisbonne à New York, ou de
New York
au Pacifique. Un très long voyage aujourd’hui nous ramènerait nécessa
172
ns le futur que j’anticipe. Je me promène dans un
New York
déjà quitté, récapitulant mes regrets… J’aurai la nostalgie de cette
173
ardé ? me demandent-ils non sans inquiétude. — Et
New York
donc ? Si vous y connaissez des chambres libres, faites-moi signe. (C
174
eurs en écho. Je ne savais plus, après six ans de
New York
, qu’il y a des cloches qui sonnent les heures aux villes, et qui s’ac
175
té ? La libération de Paris a été fêtée un soir à
New York
, démentie le lendemain, confirmée quelques jours plus tard. Effet man
176
IIILe point de vue moral
New York
, fin septembre 1945. J’ai quitté les bords de mon lac. J’ai perdu cet
177
le catapultage stratosphérique. Paris détruit de
New York
en 2 heures, de Berne, de Bruxelles ou de Londres en cinq minutes, à
178
a tout à parier que la première bombe serait pour
New York
, et mettrait hors d’usage en une seconde le mécanisme du rentrer sous
179
VNi secret, ni défense
New York
, 10 octobre 1945. Les hommes d’État, les généraux, et quelques vulgar
180
d’un mauvais pas, envoie deux ou trois bombes sur
New York
. (Je prends l’exemple le plus invraisemblable, pour qu’on n’aille pas
181
nceton (N. J.) le 21 octobre 1945. À une heure de
New York
, à Princeton où je suis en train de m’installer, tout respire une pai
182
XITous démocrates
New York
, le 20 novembre 1945. Vous n’avez pas donné dans le piège. Vous me ré
183
» et même de « ballyhoo » (je vois qu’un gars de
New York
vous a donné des leçons de slang !) qui caractérisent l’Amérique aux
184
XIILes quatre libertés
New York
, le 24 novembre 1945. Puisque j’ai pris une espèce d’habitude de vous
185
XIIILa pensée planétaire
New York
, le 30 novembre 1945. …Que je n’ai pris de front presque aucun des pr
186
té ? La libération de Paris a été fêtée un soir à
New York
, démentie le lendemain, confirmée quelques jours plus tard. Effet man
187
III Le point de vue moral
New York
, fin septembre 1945. J’ai quitté les bords de mon lac. J’ai perdu cet
188
IV Utopies
New York
, 13 octobre 1945. Allons-y, et imaginons ! Voici la base scientifique
189
le catapultage stratosphérique. Paris détruit de
New York
en deux heures, de Berne, de Bruxelles ou de Londres, en cinq minutes
190
a tout à parier que la première bombe serait pour
New York
, et mettrait hors d’usage en une seconde le mécanisme du rentrer sous
191
V Ni secret, ni défense
New York
, 16 octobre 1945. Les hommes d’État, les généraux, et quelques vulgar
192
d’un mauvais pas, envoie deux ou trois bombes sur
New York
. (Je prends l’exemple le plus invraisemblable, pour qu’on n’aille pas
193
ceton (N. J.), le 24 octobre 1945. À une heure de
New York
, à Princeton où je suis en train de m’installer, tout respire une pai
194
ques » et même de ballyhoo (je vois qu’un gars de
New York
vous a donné des leçons de slang !) qui caractérisent l’Amérique aux
195
ivers, de l’Argentine à la Norvège en passant par
New York
, Paris et la Hollande : et l’objection que partout l’on m’y oppose se
196
t en route.) 4. Mon avenir prochain. — J’arrive à
New York
sans trop savoir l’anglais et sans mission bien déterminée (celle que
197
is pas encore. L’Amour et l’Occident est paru à
New York
. On m’a écrit à Lisbonne déjà que les critiques sont excellentes, mai
198
mon approbation. 20 septembre 1940, en rade de
New York
Je me suis éveillé dans ma cabine moite avec le sentiment que tout
199
onition qui serait vérifiée à l’instant même !
New York
, fin septembre 1940 Ces histoires de visas et de passeports, j’y r
200
au monde. Nous remontions donc l’Hudson, guettant
New York
avec une émotion croissante. À l’instant précis où un voisin me tirai
201
vertical, cet élancement solennel, unanime, c’est
New York
identique à son rêve. Premiers accords d’une symphonie dont on savait
202
Premiers contacts avec le Nouveau Monde
New York
, octobre 1940 New York alpestre. — Personne ne m’avait dit que Ne
203
c le Nouveau Monde New York, octobre 1940
New York
alpestre. — Personne ne m’avait dit que New York est une île en forme
204
New York alpestre. — Personne ne m’avait dit que
New York
est une île en forme de gratte-ciel couché. C’est la ville la plus si
205
urélevées. Personne ne m’avait dit, non plus, que
New York
est une ville alpestre ! Je l’ai senti le premier soir d’octobre, qua
206
. Les Américains des plaines de l’Ouest, venant à
New York
, ont coutume de se plaindre de l’inhumanité que revêtent ici les rapp
207
Princeton, fin d’octobre 1940 À une heure de
New York
, nous sommes en pleine campagne, et l’on cesse de sentir l’Amérique t
208
s résidences d’été des « vieux » milliardaires de
New York
, — une cinquantaine de villas blanches, de châteaux rouges ou violets
209
sme ! Les gens comme nous seront liquidés ! ».
New York
, 3 novembre 1940 Ville pure. — Entre la Trente-troisième et la So
210
le ciel, qui règne seul au coucher du soleil. À
New York
, la lumière du soir évacue rapidement les rues profondes, remonte au
211
sa mesure et le referme sur sa nuit de ville.
New York
, 6 novembre 1940 Première victoire de la démocratie. — Roosevelt
212
le vrai, je n’ai jamais vu autant d’églises qu’à
New York
, dédiées à toutes les croyances du monde. C’est bien la ville où l’on
213
0 Efficiency. — L’accident le plus fréquent à
New York
, c’est le grain de poussière métallique que le vent vous plante dans
214
nse que c’est la seule église vraiment moderne de
New York
. La foule adore le music-hall parce que c’est une image du ciel, si l
215
re humain. 24 janvier 1941 L’avant-garde à
New York
. — J’ai enfin découvert un « milieu littéraire » dans ce pays. Et ce
216
Journal d’Allemagne ayant paru dans une revue de
New York
, Upton Sinclair du fond de la Californie alerte à leur sujet deux édi
217
ure-t-on, pendant les premiers mois d’un séjour à
New York
. Écrit une cinquantaine de pages, sans ratures, jaillies de ce cauche
218
vie précieuse mourra dans le printemps léger.
New York
, 8 mai 1941 nuit Nicolas de Flue à Carnegie Hall, la plus grand
219
Europe by Denis de Rougemont and Charlotte Muret,
New York
, 1941. Cet ouvrage est resté inédit en français.
220
s d’échecs avec ce baryton viennois de l’Opéra de
New York
, bains de soleil dans un parterre de jeunes déesses américaines, dans
221
ts et d’une longue conclusion. On m’avait parlé à
New York
, l’hiver dernier, de l’interdiction récente de ce petit livre non seu
222
Solitude et amitiés
New York
, 22 novembre 1941 Ainsi le thème de la solitude m’est donné, par c
223
guerre, sinon ses causes.) J’ai retrouvé du moins
New York
glaciale et belle, ce bleu de poudre claire et rose au lointain des a
224
choses se passent, allons ce soir, en rentrant à
New York
, à la gare de Pennsylvanie. Nous y fûmes. La bannière étoilée pendait
225
guerre. Fin décembre 1941, 5 West 16th Street,
New York
Trouvé un petit atelier, près de Greenwich village90, au haut d’un
226
c’était au Brevoort, la seule terrasse de café de
New York
, avec quelques jeunes professeurs de l’École libre. Remarque de Claud
227
raîtra délirant aux « intellectuels libéraux » de
New York
. Premier jour de printemps, annoncé par un fort coup de tonnerre à ci
228
ez rêvé que vous dormiez. Un réfugié arrivant à
New York
me dit : — Puisqu’ils ne croient qu’à l’argent, dans ce pays, je suis
229
C’est un peu Kafka. Comme tant d’autres choses à
New York
. » 28 avril 1942 Saint-John Perse. — Son discours sur Briand,
230
s, plus naturellement mémorable. Quand il vient à
New York
pour quelques jours, il se promène interminablement, suivant au long
231
lle et dépouille les directives de Washington, de
New York
, de Londres, pour ma seconde émission, celle de la nuit. Pierre Lazar
232
imat tempéré. — Une nouvelle vague de chaleur sur
New York
, et voici les balcons, les terrasses, les jardins suspendus jusqu’au
233
à l’extrême, souvent brutal. Comme chaque jour à
New York
, je pense à la planète. Mais je ne puis penser aujourd’hui qu’aux cli
234
Bernstein qui m’entreprend aussitôt : « Il y a à
New York
un abominable traître, vous voyez qui je veux dire, qui se répand en
235
» et la passion réelle). Tonio rentre un soir de
New York
portant gauchement sous le bras une longue boîte noire, d’où sort un
236
, un loisir sur la plage, et nous l’avons ici.
New York
, 2 septembre 1942 Quoi de plus sale qu’une ville dont la foule tra
237
— Nouvelle maison à la campagne, à deux heures de
New York
, avec les Saint-Ex. J’y passe mes trente-six heures de congé, chaque
238
etire épuisé (je dois être demain à neuf heures à
New York
), mais il vient encore dans ma chambre fumer des cigarettes et discut
239
rope après ces deux années de violente dérive.
New York
, 8 novembre 1942 Débarquement allié en Afrique du Nord. Nous n’avo
240
git de La Part du diable , qui devait paraître à
New York
à la fin de 1942, dans une première version. La seconde version, élar
241
L’Amérique en guerre
New York
, 31 janvier 1943 Les deux décades. — La journée d’hier marquait u
242
o. (Je ne connais rien de plus charmant dans tout
New York
: moquettes fauves, grands miroirs ternis, bibliothèque vert sombre e
243
mie, fort connue pour sa beauté, ayant disparu de
New York
depuis plusieurs semaines, je téléphone chez elle un samedi soir. « Q
244
lace. — Mes dix jours de vacances, que je passe à
New York
, me permettent enfin de goûter et d’habiter vraiment mon grand appart
245
une et rose dans un chaos géométrique, c’est bien
New York
… Si je me retourne un peu sur ma terrasse, voici la perspective de l’
246
roiseur défilait, tout l’équipage en fête saluant
New York
d’adieux, filant pavois au vent vers l’Europe et la guerre… Été 19
247
sprit « féodal » si j’en crois les jeunes gens de
New York
… La maison qu’on me prête est une illustration de livre anglais de mo
248
je me sens tenté d’écrire la suite du roman.
New York
, fin d’année 1943 Note sur l’atonie générale. — Chacun s’imagine
249
ritable grandeur. Les journaux qui nous donnent à
New York
des nouvelles de la Résistance nous parlent du peuple de France ; les
250
la vraie vedette, malgré lui. Je viens de voir à
New York
la plupart de ces films qui empruntent leur sujet à certains épisodes
251
omité pour les étudiants pauvres et démocrates de
New York
, qu’elle voudrait arracher au « totalitarisme », entendez aux idées c
252
us sommes ici un peu plus près de Montréal que de
New York
. L’hôtel se nomme le Sagamore. Un avis discret à l’entrée disait l’an
253
races se mêlent, où l’argent seul existe… On voit
New York
et Chicago, Pittsburg sans doute. Qu’on n’oublie pas l’esprit qui règ
254
urs, quelques très bons amis allemands réfugiés à
New York
depuis la guerre ou depuis 1933. Nous n’en sortirons donc jamais par
255
Albany, pour m’éviter la moitié du trajet jusqu’à
New York
dans un train bondé de soldats. (Le nombre de ces petits services que
256
« Je vivrai donc !… » Les autres se taisaient.
New York
, fin octobre 1945 Rentrée. — Mon appartement ayant été vendu pend
257
aison à Princeton, qui est à moins d’une heure de
New York
, et j’irai chercher dans les slums un pied-à-terre pour mes passages
258
draps au vent font de grands gestes frénétiques.
New York
possède aussi deux-cents gratte-ciel pour les bureaux, et quelques be
259
s vices… 15 décembre 1945 Saison de Noël à
New York
. — Le 1er décembre au matin, la ruée vers les magasins s’est déclench
260
nt John the Divine, siège de l’évêque anglican de
New York
. Dix mille personnes y chanteront des carols avant la procession du c
261
e 31 décembre, nous perdrons le meilleur maire de
New York
. Tammany reviendra au pouvoir. Et Roosevelt n’est pas remplacé… Et to
262
contraire ? Quand des amis d’Europe débarquent à
New York
— et il en vient beaucoup depuis quelques mois —, ils me demandent :
263
dilemme. Nous allons en dix heures de Lisbonne à
New York
au Pacifique. Un très long voyage aujourd’hui nous ramènerait nécessa
264
ns le futur que j’anticipe. Je me promène dans un
New York
déjà quitté, récapitulant mes regrets… Nostalgie de cette avenue, à t
265
du départ. À la fin de la matinée, j’aurai quitté
New York
et six ans de ma vie. Quelle tiédeur, quelle chaleur déjà pour cette
266
ardé ? me demandent-ils non sans inquiétude. — Et
New York
donc ? Si vous y connaissez des chambres libres, faites-moi signe. (C
267
eurs en écho. Je ne savais plus, après six ans de
New York
, qu’il y a des cloches qui sonnent les heures aux villes, et qui s’ac
268
draps au vent font de grands gestes frénétiques.
New York
possède aussi deux-cents gratte-ciel pour les bureaux, et quelques be
269
ble les trois quarts au moins de la population de
New York
, sont indemnes de toute trace directe d’éducation puritaine au foyer.
270
xil (mars 1947)i Janvier 1941 L’avant-garde à
New York
. — J’ai enfin découvert un « milieu littéraire » dans ce pays. Et ce
271
Journal d’Allemagne ayant paru dans une revue de
New York
, Upton Sinclair du fond de la Californie alerte à leur sujet deux édi
272
parlait peu, ce qui est le privilège des génies.
New York
, 15 mai 1941 Recette pour vivre de peu. — Je me souviens de ce sous-
273
lle et dépouille les directives de Washington, de
New York
, de Londres, pour ma seconde émission, celle de la nuit. Pierre Lazar
274
s, plus naturellement mémorable. Quand il vient à
New York
pour quelques jours, il se promène interminablement, suivant au long
275
» et la passion réelle). Tonio rentre un soir de
New York
portant gauchement sous le bras une longue boîte noire, d’où sort un
276
age, un loisir sur la plage, et nous l’avons ici.
New York
, 2 septembre 1942 Quoi de plus sale qu’une ville dont la foule transp
277
— Nouvelle maison à la campagne, à deux heures à
New York
, avec les Saint-Exupéry. J’y passe mes trente-six heures de congé, ch
278
retire épuisé (je dois rentrer pour neuf heures à
New York
), mais il vient encore dans ma chambre fumer des cigarettes et discut
279
titulé La Part du diable , qui devait paraître à
New York
à la fin de 1942, dans une première version. La seconde version, élar
280
URSS (8 novembre 1947)p L’anecdote circulait à
New York
ce printemps. Un reporter américain vient de visiter les stations fla
281
rson McCullers (1947)k Je ne connais dans tout
New York
qu’une seule vraie terrasse de café, celle du Brevoort, au bas de la
282
e de Kafka, d’Enfants terribles et de style vieux
New York
en définissait l’atmosphère. On écrivait, on composait, on sculptait,
283
êtres, l’amour réel, et non pas celui des romans.
New York
, le 15 avril 1947. k. Préface à Le Cœur est un chasseur solitaire d
284
« L’opportunité chrétienne », La Troisième heure,
New York
, fasc. II, 1947, p. 12-15.
285
d’un pays — quand Gérard Boutelleau, de passage à
New York
, me demanda quelques articles pour un hebdomadaire français. L’Amériq
286
es, la Virginie et Washington… Quand on revient à
New York
tout est changé. Il n’y a plus qu’à recommencer. Et trop de faits col
287
t sera contradictoire, et rien ne sera suffisant.
New York
a les plus hauts gratte-ciel du monde, c’est vrai. Mais Le Corbusier,
288
ncée d’une voix forte : « Ici Radio municipale de
New York
, cité de sept millions et demi d’habitants ayant la paix et bénéficia
289
s’oppose enfin à la multiplication des journaux.
New York
, pour sept millions et demi d’habitants ne possède que neuf grands jo
290
rojeté dans une petite salle de rétrospectives, à
New York
, me semble en comparaison fait de bric et de broc et de ficelles part
291
qu’ils s’en doutent. L’importance des studios de
New York
s’accroît sans cesse. On parle d’un nouveau centre de production qui
292
d’exceptions. Et de même vous ne trouverez rien à
New York
, encore bien moins à Washington ou Chicago, qui ressemble aux « milie
293
du Vermont. Glenway Wescott habite Long Island. À
New York
même, on ne les voit qu’en passant. Et je crois que je viens de vous
294
s centres locaux — en Virginie, dans l’Arizona, à
New York
— où l’on discute Freud ou Trotski, Auden, Eliot, André Breton, et l’
295
, chez nous aussi, mais à une échelle qui, vue de
New York
, paraît exactement microscopique.) Or si cette influence doit se prod
296
Anglais sont édités simultanément à Londres et à
New York
. Que la Good neighbor policy favorise officiellement les traductions
297
onds, et de la présence active de Sigrid Undset à
New York
. Que fait la France pour assurer outre-Atlantique sa position de gran
298
rhétorique américaine I Je venais d’arriver à
New York
. « Ne prenez pas la peine d’écrire pour eux, me dit l’un de nos écriv
299
qu’il faut imiter… Vue générale des églises de
New York
Je n’ai pas encore découvert cet autel « au dieu inconnu » que sai
300
nes, mais j’ai tout lieu de croire qu’il existe à
New York
. Serait-ce cette Église du Centre Absolu dont je vois annoncée la « c
301
en convaincre. On m’avait dit que je verrais à
New York
de pauvres petites églises tout écrasées entre des gratte-ciel triomp
302
urs critiques. On ne m’avait pas dit non plus que
New York
possède, en plus de ces églises, la plus grande cathédrale du monde :
303
Manhattan. C’est le siège de l’évêque anglican de
New York
. (Dommage qu’un édifice construit au xxe siècle copie scrupuleusemen
304
nité, de dévotion correcte… Un dimanche matin à
New York
: voilà le temps, voilà le lieu pour une étude comparée des liturgies
305
ofesseur du Séminaire de théologie protestante de
New York
: j’y trouve d’autres professeurs et des étudiants, bien sûr, nais au
306
ble les trois quarts au moins de la population de
New York
, sont indemnes de toute trace directe d’éducation puritaine au foyer.
307
seul trait qu’elles possèdent en commun. De fait,
New York
est une ville de contrastes violents, de population composite à l’ext
308
inventent Un ingénieur français, débarquant à
New York
, déclare que son pays vient de construire l’avion le plus rapide du m
309
aux gratte-ciel, l’ère en est bien passée. Sauf à
New York
, ils ne sont pas rentables. 10.Comment ils sont scrupuleux ou non
310
us portez au sexe faible. J’ai vu des Français, à
New York
, qui se rendaient ridicules au dernier point en affectant l’allure qu
311
on y devient fou Dans les grandes villes, et à
New York
surtout, vous prenez une telle habitude de n’être pas regardé, pas vu
312
t plus rien ajouter aux plus hauts gratte-ciel de
New York
, à ces grandiloquents témoins de la Crise de 1929, où les affaires pé
313
revint qu’au mois de juillet dernier. Il vécut à
New York
, à Princeton, où il respira une « paix claustrale ». C’est là, dans «
314
nes partout. Vous voyez ça : des cretonnes !… » À
New York
, reprend Denis de Rougemont, j’ai eu la visite de Sartre. Il m’a dit
315
profil détourné au croisement de deux rues, c’est
New York
, dont la somme donne 6 et le produit 9 — le démoniaque et le divin, p
316
ie de l’enfant. Le seul vin suisse qui se vende à
New York
, mais à quel prix ! c’est le Neuchâtel blanc. (On voit sur l’étiquett
317
ut survolé trente fois par jour par des avions de
New York
, de l’Inde ou de Stockholm. Ils vont se poser derrière le bois tout p
318
l’Union. C’est donc précisément dans la presse de
New York
que trois des rédacteurs de la Constitution, Hamilton, Jay et Madison
319
l’Union. C’est donc précisément dans la presse de
New York
que trois des rédacteurs de la Constitution, Hamilton, Jay et Madison
320
. De là, j’ai été en Argentine et, à mon retour à
New York
, en novembre 1941, les États-Unis sont entrés en guerre : plus moyen
321
és en guerre : plus moyen de revenir en Suisse. À
New York
, j’ai fait une nouvelle découverte de l’Europe. Aux yeux des Américai
322
… En juillet 1947, rentrant d’un nouveau séjour à
New York
, je reçus la visite de Raymond Silva, que je ne connaissais pas, et q
323
réseau d’amitiés agissantes de Paris à Tokyo, de
New York
à Bombay, de Berlin-Ouest à Santiago et Mexico. C’est une volonté de